Le Maculelê
Le Maculelê est une danse de combat liée à la Capoeira. Elle s’effectue sur un rythme particulier, différent de ceux utilisés dans la capoeira, et est accompagné par l’atabaque, la cloche agôgô et les caxixis. Cette danse s’effectue avec des bâtons, chaque capoeiriste en tenant un dans chaque main, et constitue plus une expression corporelle libre qu’une danse avec une chorégraphie précise. Il existe des pas spécifiques, mais le Maculelê appelle plus à l’expression spontanée. Les bâtons viennent frapper le sol, tournent dans l’air, ou se frappent entre eux, chaque capoeriste allant frapper le bâton de son adversaire sur le quatrième temps de la mesure, ou quatrième pulsation. Cette danse rappelle l’Afrique, par les costumes qui sont utilisés (“jupe” en paille), et se pratique comme la capoeira à l’intérieur d’une ronde. Les bâtons peuvent être remplacés par des couteaux, rappelant que Capoeira et Maculelê sont bien à la base des sports de combats…
Etant donc étroitement lié à la Capoeira et aidant énormément le Capoeiriste a développé plus de swing dans sa ginga (son balancement), des cours de Maculelê seront donnés régulièrement pendant les cours de Capoeira.
Retrouvez l’histoire du maculelê dans l’onglet “Maculelê”.
La Samba de roda
La Samba de Roda est un événement festif mêlant musique, chorégraphie et poésie. Apparue dans l’Etat de Bahia, plus particulièrement dans la région du Recôncavo, au XVIIème siècle, elle procède des danses et traditions culturelles des esclaves africains de la région. Le rythme, les instruments à percussions et la chorégraphie ont ensuite intégré des éléments de la culture lusitanienne, notamment la langue et quelques-unes de ses formes poétiques, ainsi que des instruments de musique. Cette musique a constitué un moyen d’émancipation pour les classes défavorisées qui cherchaient à affirmer leur identité. Elle est devenue une composante majeure de la culture populaire régionale des Brésiliens d’origine africaine. Par l’intermédiaire des migrants partis à Rio de Janeiro, la Samba de Roda a influencé l’évolution de la samba urbaine, devenue au XXe siècle le principal marqueur de l’identité nationale brésilienne.
L’une des principales caractéristiques de cette samba est que les participants se regroupent en cercle, le mot « roda » faisant d’ailleurs référence à un cercle. Elle rassemble les gens à différentes occasions – célébration de fêtes populaires catholiques ou des cultes amérindiens et afro-brésiliens – mais aussi de façon spontanée. Toutes les personnes présentes, même les novices, sont instantanément invitées à se joindre à la ronde, l’observation et l’imitation constituant le moyen privilégié d’apprentissage. La chorégraphie, souvent improvisée, est fondée sur des mouvements des pieds, des jambes et des hanches.
La samba de roda a également été adopté par les Capoeiristes, en associant la danse et le batuque (lutte brésilienne) de la communauté dite Angola à l’art de la capoeira dont il reprend l’instrument emblématique : l’arc musical berimbau. Des rodas de samba sont souvent improvisées à la fin d’une roda de Capoeira.
La Batucada
La batucada est un genre de musique avec des percussions traditionnelles du Brésil dont les formules rythmiques en font un sous-genre de la samba. Par extension, on utilise le terme de batucada, en France, pour désigner un groupe de musiciens pratiquant ce genre musical. La batucada est née à Rio de Janeiro. L’ensemble des instruments (pour la plupart des percussions) constitue une batterie de percussions dont le “battement” (batucada en brésilien) est à l’origine du nom. La batterie de percussions est au cœur des écoles de samba de Rio de Janeiro et assure la partie rythmique de leurs compositions musicales. On parlera alors dans ce cas de batterie de samba. La batucada est née d’un mélange de trois cultures : africaine, portugaise et indienne, qui ont donné au Brésil une identité culturelle unique, notamment grâce à l’apport des anciens esclaves noirs africains. Apparue au début du XXe siècle, originaire du batuque africain (qui signifie battre en rythme), la batucada a sans cesse évolué en atteignant, principalement par le peuple, toutes les couches de la société. C’est cependant à Rio de Janeiro que sa présence est la plus importante vu le nombre et la valeur des écoles de samba qui concourent pendant les défilés du carnaval. Mais on les retrouve aussi dans les bistrots, sur les plages, lors des matches de foot et pendant de nombreuses fêtes populaires.
L’association proposera des stages de batucada, pour les membres de l’association mais également pour les gens de l’extérieur durant un weekend (ou plusieurs en fonction de la demande) avec un maître de batucada, Edson Gomez installé depuis de nombreuses années à Amsterdam et faisant connaître son art à travers l’Europe.
Le Forró
Le forró, est tout à la fois un style musical et une danse brésilienne. Connu dans tout le Brésil on distingue deux courants de danse, le forró rastapé (le plus traditionnel, issu du nordeste), et le forró universitario (issu de Sao Paulo). Le forró est aujourd’hui à dimension européenne. Influencée d’autres rythmes comme la lambada, mais aussi la salsa, le forró est depuis quelques années, la nouvelle danse de couple qui envahit les bars de la capitale. Il est aujourd’hui possible de danser tous les soirs de la semaine à Paris, l’une des capitales européenne les plus actives en forró.
L’expansion du forró au Brésil s’est faite vers les années 1940, suite à l’exode rural des Nordestinos (habitants du Nordeste) vers les Etats du Sud, en quête d’un emploi. Considéré comme une musique ringarde par le reste de la population, les travailleurs Nordestins se réunissaient alors entre eux pour danser et écouter le Forró. Puis, petit à petit, c’est l’ensemble de la population brésilienne qui s’y met et popularise ainsi le forró. Son apogée à lieu dans les années 60, avec la création de « casa de Forró » (maison de Forró) et des premières écoles.
Lors des fêtes brésiliennes qui suivent les évènements de Capoeira, le Forró est toujours présent, très divertissant et très enrichissant.
La langue
Les Capoeiristes seront très souvent confrontés à la langue portugaise puisque les noms des coups de pieds, des mouvements, des instruments, ainsi que les paroles des chants de Capoeira sont en portugais. De plus, lors de rencontre de Capoeira, les cours sont dispensés par des professeurs ou des maîtres venant du Brésil et la plupart du temps sont donnés en portugais et traduits ensuite dans la langue du pays où a lieu la rencontre. Cela développe une soif d’apprendre cette langue très musicale. De plus, la Capoeira incite au voyage et à partir à la découverte de ce pays magnifique qu’est le Brésil. Le Capoeiriste a donc envie d’apprendre le portugais afin de mieux comprendre l’histoire, les paroles des maîtres, les chants, la Capoeira en elle-même, car les traductions perdent toujours un peu d’authenticité. Des cours de portugais pourront donc être donné aux membres de l’association, soit en particulier soit en petit groupe en fonction de la demande et en plus de ce qu’ils apprendront dans leur quotidien capoeiristique.
La cuisine
La cuisine brésilienne est une cuisine très riche et très variée en fonction des régions du pays. Des repas dans des restaurants brésiliens seront organisés entre les membres de l’association pour certaines occasions (fêtes de fin d’année par exemple) mais également des repas organisés par les membres de l’association, qui pourront ainsi apprendre à préparer des plats typiques comme la Feijoada par exemple.